Hey salut amigo. Comment ça va aujourd’hui ? De mon côté, j’ai un peu le syndrome de la collectionnite et ma mangathèque est en train de déborder de tous les côtés. Que veux-tu, c’est le prix de la passion. Je t’avoue que j’aimerais bien parfois que nos journées durent plus de 24h. Surtout pour consacrer plus de temps à ce qui fait vibrer notre curiosité. En ce moment, me concernant, c’est les mangas. Et tu sais quoi ? Ça tombe plutôt bien. Parce que ça va être le sujet du jour. Aujourd’hui, je vais t’expliquer tout ce que j’ai pu apprendre par le biais de ce support papier nippon.
Commençons d’abord par un léger contexte
Tu n’es pas sans savoir que la France est le deuxième consommateur de manga après le Japon. Et comme beaucoup, j’ai grandi avec les mangas, les animes. Et aussi drôle que ça puisse paraître, ces derniers m’ont marqué. Ils m’ont aidé à me questionner, m’ont appris des leçons sur divers sujets comme la tolérance, le deuil, l’échec et d’autres encore…
Tout comme les romans, les mangas comme les animes ont une certaine morale que l’on comprend au bout de plusieurs relectures ou en grandissant. De mon côté, j’ai commencé à lire des mangas vers l’âge de 10 ans et logiquement, je n’avais pas conscience de toute la profondeur que pouvais avoir certaines œuvres. Puis on grandit et on relit nos volumes qui ont bercé notre enfance en ayant une autre vision. Si ta première lecture te paraissait enfantine et innocente, la seconde est plus profonde et mature. J’ai même parfois le sentiment d’avoir grandi en même temps que l’histoire qui est racontée. Est-ce que c’est ton cas amigo ?
Les leçons simples
C’est cette partie qui t’intéresse non ? Oui sache que j’ai traîné volontairement pour t’introduire en premier lieu ma pensée. Sache que j’aime aller au bout des choses avant de rentrer en détail dans un sujet.
Leçon n°1 : grâce aux mangas, j’ai appris que les garçons/hommes peuvent avoir une part de féminité, que le rose n’est pas la couleur de prédilection du symbole féminin. Le cliché de la couleur bleu réservée aux garçons et du rose pour les filles a la vie dure. Et quand j’ai commencé à lire les Chevaliers du Zodiaque, Naruto ou Hunter x Hunter, tous ces codes ont été brisés et j’ai trouvé ça tellement cool.
Shun d’Andromède (un des principaux chevaliers de Saint Seiya), je l’ai trouvé si classe avec son armure rose, avec son caractère délicat. Et clairement avec la mentalité assez limitée qui nous a entouré auparavant, ce genre de personnage était impensable.
Avec Naruto et notamment le personnage de Sai, j’ai appris qu’un homme pouvait porter un crop top et être classe ! Au cours du manga, j’ai adoré le développement de ce personnage.


Leçon n°2 : grâce aux mangas, j’ai appris que tout n’est pas toujours parfait et que tout ne finit pas forcément bien. Il y a des bonnes et mauvaises fins et même si c’est parfois difficile à admettre, il faut faire avec et ne pas se laisser abattre. J’ai eu du mal parfois à voir la réalité en face, à voir la cruauté de cette dernière mais c’est ainsi. C’est ce qui m’a aidé pour m’endurcir psychologiquement. Derrière la pluie, il y a le beau temps. Les œuvres qui m’ont notamment marqué : Orange, Akame ga Kill, Dernière Heure, Persona 3…


Leçon n°3 : grâce aux mangas, j’ai appris que l’effort paie toujours et qu’il ne faut jamais abandonner. Il y a tellement de shônen ou de nekketsu que j’ai pu lire qui m’ont inspiré. Notamment lorsque le personnage principal part de rien, d’un point 0 et que l’on suit toute son évolution. Les personnages qui m’ont marqué : Naruto Uzumaki, Son Goku (Dragon Ball). Je suppose que je n’ai pas besoin d’en dire plus pour cette partie. J’ai clairement grandi avec eux et peu importe le temps qui passera, ils continueront grandement de m’inspirer par leur force de caractère, leur envie de se surpasser…
Alors je ne dis pas que c’est simple d’avoir un esprit shônen mais juste en commençant par être un minimum optimiste, c’est un bon début !


Leçon n°4 : grâce aux mangas, j’ai appris la tolérance, à m’informer davantage sur la communauté LGBT+, à la supporter, à accepter que l’attirance, la sexualité ou même un genre ne définit pas une personne. C’est notamment avec des mangas pour commencer puis avec des animes et des forums que je me suis posé des questions, que j’ai voulu apprendre à me connaître davantage, que j’ai réalisé une longue introspection. Ici ma mentalité sera simple : j’aime avant tout l’humain. Et au diable le reste.
Il est certain que j’ai dû oublier plein d’autres leçons. Cependant l’article n’en finirait pas et ce n’est pas l’objectif. L’univers des mangas est si vaste. C’est ce qui en fait sa richesse et c’est ce qui me passionne autant de mon côté. J’ai principalement mis le côté manga en avant mais le reste que ça soit anime ou webtoon me fascine tout autant.
Je suis contente d’avoir partagé tous ses enseignements avec toi et je serais curieuse de connaître les tiens. Comme toujours, merci de m’avoir lu amigo. On se retrouve prochainement dans un nouvel article ! Pense à suivre le blog et reste à l’affût de mes réseaux sociaux pour te tenir au courant et ne rien rater !
Novaish. ©




Un article très intéressant.
Je pense aussi que les mangas nous apprennent des choses et font évoluer notre mentalité et fur et à mesure qu’on découvre des œuvres. L’un des exemples les plus parlant et qu’on entend souvent et le dépassement de soi avec l’esprit Shonen, ces héros qui n’abandonnent jamais et qui se relèvent sans cesse (Soul eater). Mais on peut aussi parler de l’imagination que peuvent nous offrir les œuvres utilisant des éléments de fictions ou bien qui se passe dans un autre monde avec un héros ayant une vie bien plus mouvementé et intéressante que la nôtre (Mushoku Tensei, Wandering Witch).
Me concernant je ne compte plus le nombre d’œuvres que j’ai lu qui traître de la dépression ou du mal-être dans le quoditien (que ce soit au travail ou à l’école) et qui font passer le message de savoir profité de la vie en étant accompagner des personnes qui nous sont chères. Souvent c’est aussi accompagner de message plus profond comme le handicap avec A silence voice qui est bon exemple de série qui montre qu’on doit se battre contre le handicap et que le comportement peu faire beaucoup de mal.
Mais s’il y a bien un genre que j’ai découvert grâce au manga c’est sans aucun doute la romance du genre yuri (I’m in Love with the Villainess, Octave), c’est un genre que j’ai su apprécier et m’aurai fait plonger dans la découverte des relations homosexuelles. Mais le titre qui aura eu le plus d’impact de ce côté-là et qui a marqué ma vie lors de ma lecture est Éclat(s) d’âme, ce manga en 4 tomes traitant des sujets de la transidentité et plus particulièrement présente et explique ce qu’sont la communauté LGBT+ et les problématiques qui leur sont liées. Moi qui avais seulement de vagues connaissances sur le sujet, ce manga est la définition typique de l’œuvre qui a changé mon point de vue.
Sur une note plus légère, d’autres manga m’ont appris à prendre mon temps et à me relaxer en admirant un paysage lors de ma lecture (Aria, Escale à Yokohama, Girls’ last tour)
Certains mangas comme Spirits Seekers m’ont appris à affiner ma perception d’une œuvre et à en décortiquer les symboliques quant au comportement des personnages à force de m’intéresser à l’univers et de relire les tomes sous d’autres angles. (en plus de m’en apprendre plus sur les mythes et légendes japonaises comme les yokai ou les Kamis)
Et enfin lire beaucoup m’a appris a affiné mes goûts sur le type de série que j’aime lire, et également que les mangas ça prend beaucoup de place chez sois x)
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Je suis contente que tu es apprécié l’article ! Je pense que parmi tout ceux que j’ai écrit, c’est vraiment ce dernier qui m’a fait plaisir à écrire, où je me suis replongé à la fois dans la nostalgie de l’enfance avec les premiers mangas que j’ai pu lire ! Et clairement oui, ça prend de la place. Même avec une bibliothèque pleine à craquer, je continue d’acheter. x)
Et j’ai lu aussi Éclat(s) d’âme et j’ai particulièrement apprécié également. Et si tu veux d’autres œuvre en terme de Yuri je te conseille : Bloom Into You (en 8 tomes) ou Kase-San & Yamada (c’est une de mes lectures en cours). Et concernant les autres titres que tu m’as donné, j’en connais certains de nom mais je m’y suis pas spécialement penché…
Et oui façon, bien que j’ai toujours apprécié lire, les mangas aident beaucoup pour affiner nos goûts, renforcer notre culture etc… Moi je pense qu’en ce moment, je suis beaucoup dans le mélange Shonen / Seinen et Romance haha. J’ai acheté Spirale aussi pour connaître un peu le style de Junji Ito mais bon je sais que l’horreur et moi bon… (je suis une froussarde).
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Merci pour les recommendations, je connais déjà Bloom Into You et Kase-San & Yamada, mais il doit y rester encore quelques titres Yuri à découvrir.
Je suis également une flipette, j’ai jamais oser commencer un Junji Ito x)
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