[Review] Ce garçon que je voulais sauver

Hey salut amigo. Comment ça va aujourd’hui ? Février a été un mois assez chargé de mon côté, d’où l’absence d’article. Durant ce mois, je me suis posé beaucoup de question sur mon avenir professionnel et j’en ai surtout profité pour me plonger longuement dans diverses lectures et quelques jeux vidéo.

Après t’avoir partagé mes impressions sur le premier roman de ma meilleure amie en septembre, je reviens pour ce mois de mars pour te partager mon avis sur son deuxième. Je l’ai littéralement dévoré surtout la dernière partie où j’ai carrément lu 20 chapitres en une journée. Ça te paraît dingue ? Lorsque je suis à fond dans une histoire, j’ai beaucoup de mal à décrocher.

Si son roman t’intéresse, tu peux te le procurer ici en format physique comme ebook.

Bref, il est temps que mon introduction se termine car ce n’est pas pour lire mon baratin que t’es là, n’est-ce-pas ? Allez on démarre !

Ce garçon que je voulais sauver – Synopsis

La première fois qu’ils se sont aperçus, adolescents, Alina et Lucas sont tombés profondément amoureux l’un de l’autre. Ils vécurent leur histoire d’amour intensément, avec insouciance et bonheur jusqu’au drame.

À présent, en pleine reconstruction et séparée de son compagnon, la jeune femme rencontrera un petit garçon. L’enfant l’intriguera, la questionnera en éclairant doucement sa route. Parce qu’il cache quelque chose, Alina le voit bien.

C’est l’histoire de trois âmes abîmées. Trois âmes rapprochées par le destin pour faire un bout de chemin ensemble… et qui sait ? Peut-être se reconstruire également…

Ce garçon que je voulais sauver – Mon opinion

Il y a des émotions et des sentiments qui sont beaucoup plus simples à exprimer à travers des mots plutôt qu’en long discours. Ce roman est une belle histoire. Une histoire douloureuse qui évolue au fil du temps. C’est une douce métaphore de la vie en fin de compte. Quand cette dernière te met des bâtons dans les roues et que c’est difficile, que tu te sens mal, il n’y a que le temps qui cicatrise petit à petit les plaies. Pour certaines blessures, ces dernières ne se referment jamais vraiment. Mais elles finissent par être moins vives et s’atténuent peu à peu.

Le récit s’appuie sur deux thèmes où le lecteur navigue avec au fil des chapitres. Celui du deuil périnatal et de la famille. Et même si ce n’est pas joyeux, j’ai pu explorer ce deuil, apprendre à le comprendre. Et toutes ses sensibilités, ses serrements de cœur, ses bouleversements, on le vit au travers au personnage d’Alina. Et j’ai vraiment aimé ce personnage pour tout ce qu’elle traverse et pour sa force de caractère, sa résilience. Au début de l’histoire, c’est une femme brisée qui n’a plus d’espoir et qui ne voit plus les couleurs de la vie. Pour elle, tout est terne et fade. Et puis, elle fait la rencontre d’un petit garçon qui va bouleverser sa vie. Et petit à petit, sa vie va reprendre des couleurs et elle va devenir une femme forte, une femme déterminée.

J’ai appris des choses que j’ignorais aussi, notamment le jargon du métier d’Institutrice et celui de l’Éducation National. Et bien que ma propre mère soit dans le métier, j’ai apprécié lire une nouvelle expérience.

Durant cette histoire, j’ai apprécié chaque personnage. Principaux comme secondaire. J’en ai également détesté et c’était totalement voulue par l’autrice en question. Je ne t’en dis pas plus mais je trouve même qu’elle a été trop clémente avec l’un d’entre eux.

Le récit se déroule en trois parties et sur différentes années scolaires. J’ai particulièrement apprécié la dernière partie non pas parce que je l’ai lu d’une traite mais parce que tout s’accélère, il y a beaucoup de péripéties différentes. 

Est-ce que j’ai détesté quelque chose dans l’histoire ? Sincèrement, rien du tout. Je suis juste restée sur ma faim concernant le karma pour un personnage en particulier. J’avais quelques attentes et des idées peu reluisantes en tête et rien ne s’est passé donc je me suis sentie un peu frustrée. Sans rien te spoiler, il y a au cours du récit deux antagonistes principaux. L’un d’entre eux a eu une sentence donc j’étais contente mais pas totalement satisfaite. Un drame ne m’aurait nullement dérangé. Après tout ce que ce personnage a causé aux personnages principaux, la clémence et l’indulgence n’ont pas sa place. Cependant, je ne suis pas à la place de son autrice. Cette dernière a voulu faire preuve d’humanité. Je ne partage pas ce sentiment. Que ça soit en lisant comme en écrivant, j’ai tendance à être plus inflexible.

Bref reprenons, j’avais beaucoup de choses à dire, il faut croire. Et au final ? Tant mieux.

Une fois encore, je suis restée très évasive sur les noms des personnages et je sais que tu me détestes pour ça. Mais si tu avais tous les noms, est-ce que tu irais savourer l’histoire comme j’ai pu le faire ? Rien n’est moins sûr.

Et au final, Lucas était dans l’équation également et j’ai parlé uniquement d’Alina parce que c’est surtout ce personnage qui m’a touché. Elle a fait fondre mon petit cœur de guimauve. Pour dire quand même un petit mot sur Lucas, j’ai aimé son implication dans son métier d’éditeur, qu’il soit derrière sa compagne, pour l’amour qu’il lui porte et aussi pour son charisme. Est-ce qu’une part de Lucas m’a fait penser à mon propre personnage fictif, Nash ? Bien évidemment.

Tu peux souffler maintenant, c’est ici que prend fin la review. Et je sens qu’une question te brûle les lèvres et qui est : quel est mon roman préféré ? Le premier ou le deuxième ? Et je reconnais que c’est difficile de répondre. Les deux sont très différents et j’aime autant l’un comme l’autre.

Comme toujours, porte-toi bien amigo et on se retrouve bientôt dans un prochain article !

Novaish. ©


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