Bonjour ami(es) lecteurs. Comment ça va aujourd’hui ? Bien que le mois de septembre a débuté et que tout le monde souffle pour la reprise, dans cet article, on va parler d’un film d’animation bien poétique. En effet, après Hirune Hime, j’ai pu aussi voir Lou et l’île aux sirènes en avant-première sur Châtelet toujours grâce à Eurozoom. Je n’ai pas vu son réalisateur Masaaki Yuasa car ce dernier était présent sur Annecy.
Lou et l’île aux sirènes est un film d’animation japonais sorti en 2017. Il a été présenté au Festival International du film d’animation d’Annecy 2017 et a remporté le Cristal du long métrage. Masaaki Yuasa est le petit génie se cachant derrière les œuvres comme Mindgame, The Tatami Galaxy ou encore Ping Pong the Animation. Même si le film est disponible au grand public depuis le 30 août, mon avis est encore et toujours subjectif.
Petit synopsis
C’est l’histoire d’un jeune collégien Kai de nature assez solitaire. Suite au divorce de ses parents, ce dernier quitte Tokyo pour un petit village de pêcheurs. Pour s’occuper, ce dernier compose de la musique électronique. Par ailleurs, il va rejoindre à contre cœur le groupe formé par ses deux camarades de lycée Yuho et Kunio. Il accepte d’aller répéter avec eux sur une île mystérieuse. Sa vie va alors basculer lorsqu’il rencontrera une sirène nommée Lou. Cette dernière sera son amie. Attirée par la musique, Lou se révèle être une danseuse et une chanteuse hors du commun et se joint au groupe. Cependant, le secret se révèle au grand jour au village et les habitants découvrent l’existence de Lou. Hélas, les légendes sont ancrées et les plus anciens villageois y voient un signe annonciateur de catastrophes. Kai et ses compagnons arriveront-ils à rassurer les villageois ?
Mes impressions
Comme à chaque sortie de film d’animation, ce film ne m’a clairement pas laissé indifférente. En effet, ce dernier démarre à une vitesse folle sans jamais s’arrêter. En tant que spectateur, nous sommes véritablement plongés dans un plaisant récit. J’ai vraiment été comblée par le chara-design des personnages et de l’univers très coloré. On apprécie véritablement l’ambiance qui se dégage du village de pêcheurs. Une ambiance festive, joviale qui sombre dans la catastrophe au moment de la découverte de Lou la sirène. Dans l’ensemble, c’est vraiment une histoire originale et j’ai pu y retrouver de nombreux clins d’œil à d’autres œuvres. Notamment à la série Nagi no Asukara où deux peuples très différents doivent apprendre à cohabiter. Dans le film, on voit le contraste entre le monde aquatique et le monde des humains. L’intrigue est vraiment bien amenée. Des bons sentiments entraînés par une musique de folie avec des personnages qui se déchirent pour mieux se retrouver.
Je trouve que Lou la petite sirène est un personnage véritablement attachant. On l’aime avant tout pour sa petite bouille mais aussi pour le fait que c’est elle qui donne l’envie de danser à tout va. De plus, ce film délivre de nombreux messages sur la différence, l’acceptation de la mort, le manque des personnes chères, l’amitié mais pas que. En effet, dans ce film le réalisateur nous montre une dimension sociale en nous parlant directement du monde réel. Il explique notamment les difficultés économiques que peuvent rencontrer les petites villes portuaires qui sont souvent confrontées à la modernité. Enfin, il fait un énorme constat sur notre société du spectacle et du divertissement. Pour cela, Masaaki Yuasa met en avant des aspects viraux sur les réseaux sociaux comme Youtube. Une fois cette dernière découverte, Lou devient un produit marketing et un phénomène de foire. Il montre également l’instrumentalisation par les bussinesman au détriment d’une foule en quête de sensationnel. Au premier abord simpliste, l’histoire cache une petite complexité.
De plus pour le personnage de Kai, le réalisateur nous dresse un véritable portrait d’adolescent. Au départ ce dernier est assez paumé en n’ayant que la musique électronique comme passion. On suit son évolution avec plaisir. Il passe du jeune homme asocial et renfermé à un adolescent qui s’ouvre peu à peu et son amitié avec Lou le pousse à s’affirmer et à s’ouvrir aux autres. La différence est flagrante entre le début et la fin du métrage. Puis dans ce film, la musique occupe une place réellement importante. La musique est un moyen d’évasion efficace pour exercer sa créativité et se plonger dans une ambiance. La musique a une place essentielle dans les rapports humains et avec les créatures aquatiques. Le réalisateur a dit que l’un des thèmes centraux du film, c’était d’exprimer ce que l’on a dans le cœur. Quelle meilleure façon de le faire par la musique ?
Pour conclure, Lou et l’île aux sirènes est une véritable réussite. Il est si généreux, si humain qu’il est difficile de ne pas en ressortir émerveillé. Soyez innocent et naïf comme un enfant et ce film sera comme un petit voyage pour les yeux. Je vous le recommande vivement !
Si toi aussi, tu as vu ce film d’animation, n’hésite pas à me donner ton avis en laissant un petit commentaire ! On se retrouve prochainement dans un nouvel article.
Novaish. ©